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 When I come to call, he won't forsake me (Everest)

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Elijah Whitemore

« pouvoir des trois »
Elijah Whitemore
En ville depuis le : 25/02/2021
Célébrité : KJ Apa.
Crédits : Dark dreams.
Combats menés : 69
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Age : Vingt-trois ans.

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MessageSujet: When I come to call, he won't forsake me (Everest)   When I come to call, he won't forsake me (Everest) EmptyMar 2 Mar - 15:12


“When I come to call, he won't forsake me.” & « Apprends à viser, la prochaine fois ! » Elijah nargue le démon qui lui fait face. Il n'a pas l'habitude de se montrer aussi insolent, mais il commence à perdre patience. C'est la troisième attaque qu'il subit en une semaine. Le jeune homme n'a aucune idée de ce qui pousse les forces maléfiques à le vouloir mort, mais il ne compte pas se laisser faire. Sa main se lève tandis qu'il se concentre pour projeter le démon contre le mur situé derrière lui grâce à sa télékinésie. Elijah n'a jamais été le meilleur combattant à l'époque de l'école de magie. Il préférait de loin suivre la théorie sans se soucier de la pratique. Par chance, il lui reste encore quelques reflexes. A croire que la magie c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Heureusement pour lui, d'ailleurs. Si le choc déstabilise le démon, il ne le blesse pas assez pour l'empêcher de nuire. Une nouvelle boule d'énergie fonce dans la direction de l'hybride, qui l'évite de justesse, cette fois-ci. Les yeux du jeune homme détaillent rapidement la ruelle dans laquelle il se trouve. Sur le sol, aucun objet coupant à envoyer sur le démon pour le renvoyer en enfer. Rien, excepté une grosse poubelle malodorante, qu'il envoie sur son adversaire par la seule force de son esprit. Profitant de la surprise du démon, Elijah ouvre un portail à la va-vite, dans lequel il s'engouffre sans demander son reste.

Arrivé à destination, le jardinier trébuche et se rattrape in extremis à un lampadaire planté en plein milieu d'une ruelle déserte. Une grimace déforme ses lèvres lorsqu'il aperçoit le nom d'un arrêt de métro, placé à quelques mètres de là. Et merde. Le voilà à Portland, la ville de son enfance et de son adolescence. La ville dans laquelle il ne comptait plus jamais mettre un pied. La ville dans laquelle son père adoptif habite. Son paternel ne doit surtout pas savoir qu'il se trouve ici. Elijah n'a pas envie d'être utilisé par monsieur Whitemore qui compte étendre son influence politique grâce à sa magie. Malheureusement pour lui, le sorcier n'arrive pas à ouvrir un autre portail. Il ne contrôle pas encore assez bien ce pouvoir pour l'utiliser à sa guise. Et comme pour ne rien arranger, le démon qu'il a affronté quelques minutes plus tôt se matérialise sous ses yeux, accompagné de deux autres adversaires. Là, j'suis vraiment dans la merde, qu'il pense en se reculant pour mettre un peu de distance entre lui et ses opposants. Que faire face à 3 démons déterminés à vous tuer ? Fuir, évidemment. Cependant, il n'y a pas un seul élément végétal pour lui permettre de se rendre invisible. Elijah va devoir les affronter, à son plus grand regret. Sa main se lève à nouveau et repousse télékinétiquement le démon qui commençait à s'avancer dans sa direction. Le deuxième lui lance une boule de feu, qui carbonise légèrement son t-shirt, et son épaule. La douleur lui arrache un cri qu'il étouffe rapidement dans sa barbe naissante pour ne pas attirer l'attention des passants.

Persuadé qu'il va mourir dans cette ruelle démoniaque, Elijah articule un prénom. Un prénom synonyme de puissance et de grandeur. Une promesse de survie et de protection. « EVEREST ! » Il s'est promis de ne pas déranger celui qu'il considère comme un père. De ne pas l'appeler dès qu'il a un soucis de ce genre. Mais là tout de suite, il ne voit pas du tout comment s'en sortir sans l'aide du fondateur suprême. L'hybride ne sait même pas pourquoi il hésite autant à quémander la présence d'Everest, qui lui a toujours répété qu'il serait toujours là pour lui. Peut-être qu'il a peur de passer pour quelqu'un de faible ou de totalement incompétent... à côté du brun, il se sent tellement petit, tellement insignifiant. Mais qu'importe. Sans lui, son sort est scellé. Avec l'énergie du désespoir, Elijah lance une onde télékinétique sur un démon, qui bronche à peine sous l'impact, intégralement absorbé par son champ de force enflammé.

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Everest Coben

« fondateur suprême »
Everest Coben
En ville depuis le : 03/12/2020
Célébrité : Henry Cavill
Crédits : chaussette (avatar), girleasemymind (gif), creatreasurebox (sign)
Combats menés : 258
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Age : 378 hivers

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MessageSujet: Re: When I come to call, he won't forsake me (Everest)   When I come to call, he won't forsake me (Everest) EmptyJeu 4 Mar - 22:35

When I come to call,
he won't forsake me.
feat @Elijah Whitemore

Accoudé contre son bureau, la tête entre les mains, Everest se massait les tempes en soupirant. L’accueil des réfugiés magiques était devenu un casse-tête après que les dortoirs de l’école de magie aient atteint leur capacité maximale. Des matelas avaient été distribués aux derniers arrivants, installés dans des classes assez proches de salles de bains communes pour que leurs occupants de fortune ne puissent bénéficier d’un minimum de confort. Mais la situation empirait, et il était bien incapable de voir la lumière au bout du tunnel. Les Fondateurs avaient voulu leur armée et ils l’avaient eu – ils devaient maintenant en payer le prix, avec Everest en tête de liste. Il était si fatigué qu’il sentait son corps s’affaisser doucement, sa respiration s’allonger…

Jusqu’à ce qu’un cri ne le fasse sursauter et qu’une douleur ne lui déchire soudain l’épaule. Surpris, le Fondateur se releva d’un bond et attrapa dans un réflexe le coupe-papier en argent qui ornait son bureau. Dans son état semi-éveillé, il mit quelques secondes à réaliser que la voix ne venait pas de son bureau mais de l’intérieur de son crâne. Un de ses protégés avait besoin de lui… Elijah. Le sang d’Everest ne fit qu’un tour et il disparut dans une myriade d’orbes luminescentes, priant pour qu’il ne soit pas trop tard.

L’instant suivant, son corps réapparaissait à côté de celui qu’il considérait comme son fils, et il évita de justesse une boule de feu. Dans quelle situation débarquait-il ? A ses côtés, Elijah était blessé mais debout. Face à eux, deux démons ; non, trois – le dernier essayait de les contourner pour mieux les encercler. Où étaient-ils ? Il ne reconnaissait pas Seattle. Et qu’avait fait Elijah pour se fourrer dans ce pétrin ?

Ses questions devraient attendre. Maintenant qu’ils étaient cernés, le Fondateur se glissa dos à son protégé pour qu’ils puissent garder l’œil sur chacun des assaillants. Il en avait oublié le coupe-papier dans sa main, serré à en faire blanchir ses articulations. L’objet l’encombrerait pour le combat, mais il pourrait être utile à Elijah. « Attrape », lui dit-il en guise de bonjour. Sans un regard pour le jeune homme, Everest jeta soudain le couteau en l’air – une manœuvre inutilement téméraire, sauf en la compagnie d’Elijah : ils avaient passé assez de temps à s’entrainer ensemble pour qu’il sache que son gamin saurait s’en saisir sans difficulté. Les mains libérées, il sentit son énergie emplir ses paumes de main et faire crépiter le bout de ses doigts.

Everest calculait ses options aussi vite que possible. Les entourer d’un bouclier ne servirait à rien si ce n’est repousser l’inévitable et les bloquer pendant que leurs ennemis préparaient leur prochain coup. Attraper Elijah et s’enfuir alors ? L’un des démons avait l’aura si sombre qu’il ne doutait pas qu’il s’agissait d’un démon supérieur capable de les traquer. Pas de doute – dans ce cas précis, la meilleure défense était l’attaque. « Je ne peux pas te guérir maintenant. Est-ce que tu peux tenir encore un peu ? »

Il avait commencé à tourner, pointant tour à tour ses poings électriques vers chacun des assaillants pour les inciter à garder leurs distances. « Essayons de voir le positif, un peu d’exercice nous fera le plus grand bien. » Mieux valait détendre l’atmosphère pour rassurer Elijah. Si son fils spirituel avait ressenti le besoin d’appeler Papa, c’est que les choses avaient dégénéré de manière incontrôlée. Mais il était là désormais, et il ne les laisserait pas toucher à un seul cheveu de son rouquin. « J’arrive pas à croire que tu t’es laissé toucher… » ajouta-t-il pour le chamailler, tentant de cacher sa propre inquiétude derrière un masque d’insouciance et de confiance en soi démesurée. « On attaque à attaque à trois » murmura-t-il enfin, pour que seul Elijah puisse l’entendre. « Un… Deux… »

Il ne prononça pas le dernier mot. A la place, une rafale d’orbes électriques s’échappa de ses mains avec le bruit du tonnerre, frappant de plein fouet l’un des démons.


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